J’ai écrit pour l’Institut du Montparnasse de la MGEN une tribune personnelle sur ce thème. Il s'agit de ma vision personnelle des enjeux et des réactions habituelles et actuelles du monde de la santé à « ce qui se passe chez les autres ». http://www.institut-montparnasse.fr/sante-mondiale-quels-enjeux-pour-la-france-2/
Question : Qui peut encore croire que ce qui se passe ailleurs dans le monde n’a pas d’impact significatif sur la santé de nos concitoyens et ne devrait pas entrer en ligne de compte pour l’organisation de notre système de santé ?
1. Les risques pour la santé voyagent, les citoyens voyagent, les risques sont omniprésents et globalisés…
2. Les services, produits, compétences nécessaires au bon fonctionnement de notre système de santé sont pour une bonne part produits ailleurs qu’en France …
3. Les bonnes pratiques, les innovations, le benchmark de ce que font les autres nous montrent qu’il y a parfois « mieux ailleurs » et que nous devrions savoir copier, nous inspirer, emprunter, accepter de ne pas être toujours les meilleurs et obligés de réinventer du « made in France »…
4. Enfin, malgré un égoïsme croissant favorisé par la sensation de crise économique, culturelle et sociale et par l’égocentrisme et le repliement sur nous mêmes, nous avons une responsabilité de solidarité, d’aide aux pays et citoyens du monde les plus défavorisé… ne serait-ce que pour garantir une meilleure « paix sociale » mondiale dont nous avons besoin pour notre propre sécurité.
Réponse : nier cet impact est encore le plus souvent la réaction habituelle de la plupart de nos institutions de santé en France, en dehors de quelques moments d’alertes vite oubliées comme la grippe ou l’Ebola.
Ce document est donc un « billet d’humeur » d’un praticien de la « santé publique internationale » et pas un document à vocation universitaire ou scientifique. Bonne lecture
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