Tout le monde a compris que le sommet sur l"environnement climatique de Copenhague était une étape majeure pour le futur en fixant une ligne de départ pour l'action des Etats... Mais en matière de prévention et santé publique, difficile de savoir dans quelle direction, ni qui sera sur la ligne de départ.
Du coup, les objectifs qui étaient fixés pour limiter les dégâts, disons à 2 ou 3° maximum de réchauffement climatique pour le demi-siècle à venir, ne seront probablement pas atteints...
Concrètement, ça veut dire une chose simple : il faut se préparer à affronter les conséquences possibles de ce réchauffement, sans trop espérer dans l'immédiat qu'on limite les causes...
Il est temps de regarder ce que font les autres, dans des pays où le climat est plus proche de celui qui sera potentiellement le notre... J'entends déjà certains dire, pourquoi faire, c'est de l'intox... ou encore, on verra bien, inutile de paniquer trop tôt... Certes, mais dans d'autres secteurs, on a des exemples de ce qu'une bonne anticipation permet : un tremblement de terre de même amplitude fait 50 morts au Japon, 50 000 en Turquie et 3 ou 4 fois plus au Pakistan.
Bien sur, ça coûte cher de se prémunir. Mais essayons au moins d'y réfléchir :
- le vent maximum en France risque de passer de 180 km/h à 220 km/h ? Essayons de savoir ce que ça signifie en terme de renforcement/modification des toitures, interdiction des déplacements en cas d'alerte, suppressions de certains objets pouvant créer des des accidents en cas de chute, genre pot de fleurs sur les balcons, etc.
- les températures maximales à Paris, Lille, Rennes, Lyon risquent de s'approcher de celle de Marseille, sur plusieurs semaines éventuellement ? Que faut-il préparer dans nos institutions, dans nos maisons, pour éviter des désagréments, voire plus.
- Des inondations catastrophiques risquent de se multiplier ? Quelles zones sont les plus concernées, soit directement par la montée d'eaux de rivières ou de nappes phréatiques, soit par ruissellement d'eau charriant des substances toxiques ?
- Sommes-nous prêts à des périodes plus ou moins longues sans électricité, sans eau courante...?
Bref, ayons des "plans de continuité", des projets d'adaptation à tous les niveaux de la société, y compris familiaux, pour les périodes de crises climatiques qui seront probablement plus nombreuses. Nos Etats ne feront pas tout et même probablement moins qu'on pourrait espérer... Peut-être un retour obligatoire à un peu de solidarité locale et individuelle ?
Mais ça ne doit pas nous empêcher de faire pression et de pousser à avancer dans le sens d'une réduction nationale et mondiale des causes de changement climatique.
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